Avec le poids commercial de l'ardoise d'Angers, de celle d'Espagne ensuite (commercialisée par les Ardoisières d'Angers) l'exploitation de l'ardoise en Bretagne a été démantelée. C'est navrant quand on pense à ce qu'elle était autrefois.

Trop de problèmes économiques se dressaient devant les entreprises. En 1988, il ne restait plus qu'une quinzaine de personnes essayant de vivre de leur métier dans des carrières à ciel ouvert produisant de l'ardoise de surface  qui sont appréciées par les gens qui veulent un toit en ardoise bretonne ou dans certains pays (Andorre par exemple). Ils produisent également des dalles à poser sur le sol des maisons ou les allées des jardins...

Au mois de décembre 1988 les Ardoisières de Mael-Carhaix ont été rouvertes. C'est une bonne chose puisque l'ardoise qu'on y produit est une des meilleures au monde. Elles donnent des emplois en Centre-Bretagne. Et il est question maintenant de rouvrir les ardoisières de Malensac... On ne peut que souhaiter la réussite d'une telle entreprise.